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vendredi 15 mars 2013

BMW verse une prime à ses salariés après d'excellents résultats en 2012




Le numéro un mondial des voitures haut de gamme, le constructeur allemand BMW, va de nouveau verser une généreuse prime à ses salariés en Allemagne au titre de 2012, meilleure année de son histoire selon le groupe.

Les ouvriers spécialisés toucheront par exemple 7.630 euros, soit 2,5 fois leur salaire mensuel, explique dans un communiqué le fabricant munichois des BMW, Mini et Rolls-Royce. L'an dernier, ces mêmes salariés avait reçu légèrement plus, à savoir 7.650 euros.

Cette somme "va être touchée par une grande partie des salariés" de BMW en Allemagne mais ne représente ni une moyenne des primes versées ni un maximum, a précisé à l'AFP un porte-parole de BMW.

Au total, près de 77.000 personnes travaillent en Allemagne pour le constructeur et toutes vont toucher une prime, à l'exception des salariés qui sont depuis moins d'un an dans l'entreprise, a-t-il ajouté.

Les grandes entreprises allemandes ont pris l'habitude ces dernières années de faire participer leurs salariés à leurs succès, une tendance qui ne s'est pas démentie cette année, notamment chez les constructeurs automobiles.

Daimler, fabricant des Mercedes-Benz, va ainsi verser 3.200 euros à plus de 130.000 de ses salariés au titre de 2012, tandis que le géant de l'automobile Volkswagen va donner une prime de résultat de 7.200 euros brut par personne pour 100.000 salariés en Allemagne.

L'équipementier Continental et le laboratoire Bayer ont également récemment annoncé qu'ils verseraient des primes à leurs employés.

 la première fois les cinq milliards d'euros de bénéfices et dégagé un chiffre d'affaires record de 76,85 milliards d'euros (+11,7%). Fin 2012, il employait plus de 105.000 personnes dans le monde.

© 2013 AFP
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dimanche 10 mars 2013

Nouveau Lexus IS 2013



Face aux concurrentes allemandes ou face à l’Infiniti Q50 (et autres), la voici pour sa première européenne la nouvelle Lexus IS, une présentation sur le vieux continent qui suit la première mondiale lors du dernier salon de Detroit. De quoi prendre la température en Europe avant une introduction prévue dans le courant de l’été au ticket d’entrée de 37 900 €, un tarif n’incluant pas le bonus.

Dévoilée lors du salon de Detroit, la familiale Lexus du segment D profite des allées du salon de Genève pour y faire sa première européenne.  Vis à vis de sa devancière, la propulsion gagne 10 mm en largeur et 70 mm en longueur pour respectivement afficher 1,81 m et 4,67 m quand elle culmine à 1,43 m de hauteur en recul de 1 cm.

A son lancement, elle bénéficiera d’une gamme s’articulant autour de la IS250 et son V6 2,5 l de 205 ch et 250 Nm ou l’inédite offre IS300h. Cette hybride partage la même mécanique que la Toyota Camry hybride. En clair, elle combine pêle-mêle 2,5 litres, 4 cylindres, différents modes, moteur électrique et cycle Atkinson pour 223 ch. Sur cette version le volume de chargement culmine à 450 l (contre 480 l pour la version essence).


Ceci pour, en mode Eco, des chiffres les meilleurs du segment avec 4,3 l/100 km à 99 g/km de CO2 (200 km/h en vitesse maximale et 8,3 s pour passer de 0 à 100 km/h). La gamme sera également composée de la variante plus agressive F-Sport.
Pour le reste, je vous renvoie aux sujets de présentation comme celui-ci et celui-là. La nouvelle IS réussira-t-elle à tailler quelques croupières aux Allemandes Série 3, A4 ou Classe C ?
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Real Racing 3

Avec seulement deux épisodes à son actif, la série Real Racing fait figure de référence absolue en matière de jeux de course sur smartphones. L'arrivée d'un troisième opus excite donc inévitablement notre curiosité, bien que le passage au modèle free-to-play ait de quoi faire peur. Alors, nouveau hit ou pétard mouillé ?

Real Racing 3 

Dès la première partie de Real Racing 3, on est immédiatement séduit par des graphismes à couper le souffle. Ainsi, les 46 voitures au programme s'avèrent être d'une beauté saisissante, profitant notamment de reflets et effets lumineux d'une qualité rarement égalée sur le support

Les vues intérieures, déjà magnifiques dans le second opus, gagnent elles aussi en détails pour un résultat aussi jouable qu'agréable à l’œil. Et pour ne rien gâcher, tout ceci s'avère très fluide, aussi bien sur iPhone 5 que sur iPhone 4 (l'appareil minimum requis). Les décors et circuits paraissent en comparaison un peu vides, mais ils ont le mérite d'être des répliques de tracés réels comme Laguna Seca, Spa, Silverstone, Hockeinheim ou encore Brands Hatch. 

Notons que le faible nombre d'environnements est compensé par une certaine variété dans les configurations de pistes puisque, par exemple, le Speedway d'Indianapolis peut faire l'objet de courses sur ovale, le circuit utilisé en F1 jusqu'en 2007 ou sur encore 2 autres tracés distincts.

Une prise en main optimale

Test Real Racing 3 iPhone/iPod - Screenshot 8
Au niveau du gameplay, on retrouve dans les grandes lignes ce qui a fait le succès de la série jusqu'à présent, à savoir un pilotage très arcade et une réactivité sans failles. Ainsi, qu'on choisisse de diriger sa voiture avec le gyroscope (ce qui est conseillé) ou bien avec un volant ou des boutons virtuels, on prend immédiatement ses marques, notamment grâce à des aides au pilotage paramétrables permettant d'automatiser le freinage et l'accélération, ou bien de disposer d'une direction assistée et d'un contrôle de la motricité. Ceci étant, cette expérience est quelque peu gâchée par une IA qui n'en est en réalité pas une. En effet, Firemonkeys (anciennement Firemint) a cru bon d'instaurer un système nommé TSM (Time Shifted Multiplayer) consistant à opposer le joueur à des fantômes asynchrones de joueurs réels. En d'autres termes, vous affrontez une IAqui réalise quoi qu'il arrive un temps prédéfini correspondant à la performance d'un joueur inconnu ou d'un ami. 

Si on passe sur le côté absurde de la chose, il est toutefois plus difficile de faire fi de la propension des adversaires à accélérer beaucoup plus fortement que le joueur, à aller plus vite en ligne droite et à se traîner littéralement dans les virages en occupant toute la largeur de la piste. Imaginez donc la frustration qu'on peut ressentir en se faisant dépasser par une voiture normalement moins performante que la nôtre après être sorti d'un virage beaucoup plus vite qu'elle. 

Passer de la 22ème à la première place en seulement 3 tours devient donc très difficile dans ces conditions, d'autant plus qu'il n'est pas possible de paramétrer la difficulté.

Des réparations contraignantes

Test Real Racing 3 iPhone/iPod - Screenshot 9 

Cela nous amène à une autre nouveauté de cet opus : la gestion permanente des dégâts. En effet, tenter de se faire une place en poussant un adversaire, fermer la porte à un concurrent trop insistant ou tout simplement accélérer trop fort et déraper occasionne des dégâts et usures conservés d'une épreuve sur l'autre. En sachant qu'un feu arrière endommagé fait diminuer la vitesse de pointe de 1km/h, il convient de faire extrêmement attention, sans quoi le peu d'argent gagné en course sera dilapidé en un rien de temps. 

En effet, réparer une voiture dont les pare-chocs avant et arrière, le capot, les rétroviseurs, les portières droite et gauche, le pare-brise avant et arrière, les feux et phares et le filtre à carburant sont HS coûte cher. Passer outre l'entretien de base n'est pas non plus conseillé puisque vous vous retrouverez dès lors au volant d'un véritable tacot incapable de vous emmener à la victoire. Il est alors nécessaire de jouer pendant des heures avant de pouvoir s'acheter une voiture haut de gamme et ainsi débloquer les championnats associés, en refaisant encore et encore les mêmes épreuves.

 Les moins persévérants ont toutefois une alternative : acheter un pack de crédits dont le tarif va jusqu'à 89,99 euros. Attention toutefois, dépenser autant d'argent ne vous permettra certainement pas d'acheter et améliorer toutes les voitures, mais seulement de vous octroyer les 3-4 plus chères (Bugatti Veyron, Koenigsegg Agera, McLaren F1, etc). Jusqu'alors, seul Gameloft avait été aussi loin, et il ne nous reste donc qu'à prier pour que cela ne devienne pas une norme.

Un modèle économique déplorable

Test Real Racing 3 iPhone/iPod - Screenshot 10 

Tenez-vous bien, vous n'êtes pas au bout de vos peines. D'autres réparations encore plus onéreuses pointent bientôt le bout de leur nez, vous poussant à changer carrément le moteur, les freins ou les suspensions. En plus de vous ruiner encore un peu, celles-ci ne sont pas instantanées.

 Comptez ainsi 20 minutes pour changer un moteur et 15 pour les freins, en sachant que vos équipes ne peuvent pas travailler simultanément. Pire, il faut environ une demi-heure pour se faire livrer une voiture nouvellement achetée et on passe finalement beaucoup de temps à attendre sans pouvoir faire quoi que ce soit. Les développeurs ont fort heureusement pensé à tout et proposent une monnaie alternative permettant d'accélérer les choses. 

Evidemment, celle-ci est vendue en packs dont le tarif grimpe une nouvelle fois jusqu'à 89,99 euros (ouch !). On peine à comprendre le bien-fondé de ce modèle économique qui gâche à lui seul une expérience qui aurait pu être exceptionnelle. Nous terminerons toutefois sur une note positive, puisque si les débuts sont pénibles, acheter de nouveaux bolides permet de passer de l'un à l'autre afin d'enchaîner les quelques 900 épreuves disponibles.

 Certes, l'absence d'un réel mode multi, de ralentis ou d'un simple menu Course Rapide est dommageable, mais il y a là de quoi s'occuper des dizaines et des dizaines d'heures, ce qui n'est déjà pas si mal.
 source
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The G 63 AMG 6x6 showcar

                       The G 63 AMG 6x6 showcar - latest member of the G-Class family



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Le Range Rover Evoque


Il est vrai que depuis quelques mois et la présentation du nouveau Range Rover au Mondial de Paris, l'Evoque était quelque peu sorti des projecteurs. Mais le voici qui revient dans une édition limitée qu’il ne sera pas possible d’ignorer tant elle est... "flashante".

 C’est au salon de l’automobile de Bruxelles, qui a ouvert ses portes ce 11 janvier, que l’Evoque Sicilian Yellow Limited Edition (jaune de sicile) s’est dévoilé.

Ne nous attendons pas à un flot de nouveautés sur le crossover des beaux quartiers. Les changements sont purement stylistiques et ont pour but de recentrer les regards sur le modèle. C’est donc sur les coloris que Land Rover a misé.

Plutôt jaune ou noir?

Étrange coïncidence, Smart vient également de présenter de son côté une série limitée, la Fortwo Cityflame. Et elle aussi arbore les mêmes couleurs que cet Evoque Sicilian Yellow: jaune et noir. Le baroudeur sera en effet décliné en deux packs différents.

 Dans le premier, proposé en série limitée, la carrosserie est entièrement jaune, tandis que le toit flottant reste noir. Sur le second, qui restera au catalogue sous le nom de Black Pack, les teintes sont complètement inversés. A noter que les coques de rétroviseurs adoptent la couleur du toit et que les jantes restent noires.

L’intérieur est quant à lui unique aux deux modèles, à dominante noire avec quelques touches de jaune çà et là.

35 exemplaires pour la France

Basé sur la finition haut de gamme Dynamic, ce Range Rover Evoque Sicilian Yellow s’accompagne d’un spoiler arrière, d’optiques avant teintées, de jantes de 20 pouces ainsi que de sorties d’échappement sombres. La version "black pack" également dérivée de la version Dynamic sera lancée simultanément.

Proposés en trois et cinq portes, ce Range Rover Evoque jaune pourra être accompagné de les motorisations qui l’équipent habituellement. En revanche, seuls 35 exemplaires de l'Evoque Sicilian Yellow seront dévolus au marché français. Avec une production prévue pour avril, les premières livraisons pourraient intervenir dès mai.
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GMC Yukon et Sierra Heritage

Le constructeur GMC, membre de la galaxie GM, fête cette année le centenaire de son appellation actuelle. Pour marquer le coup, la firme du Michigan, non importée en France, présentera une finition "Heritage Edition" du SUV Yukon (photo), de sa version longue Yukon XL et du pick-up Sierra (voir ci-dessous) au salon de New York (du 6 au 15 avril). 

Ces séries spéciales se distinguent par des badges "Héritage Edition" apposés sur la carrosserie, des tapis de sol et des appuie-têtes avant brodés, des coques de rétroviseurs, poignées et tours de portières chromés ainsi que par des jantes en aluminium poli de 20 pouces.

"Bleu héritage"

Les Yukon, Yukon XL et Sierra Heritage Edition reçoivent de série l'aide au stationnement arrière, une caméra de recul ou encore des sièges avant en cuir électriques à mémoire avec 10 positions de réglage. Trois nouvelles teintes sont proposées au nuancier: le "Bleu Héritage", le "Blanc Diamant" et le "Noir Onyx".

Le SUV Yukon et sa version XL sont également connues sous les noms de Tahoe/Suburban chez Chevrolet et Escalade/Escalade ESV chez Cadillac. De son côté, le pick-up Sierra est un Chevrolet Silverado rebadgé.

Une histoire de noms

La marque GMC Truck apparaît pour la première fois sous ce nom au salon de l'automobile de New York en 1912. Auparavant, l'entreprise créée à Détroit en 1910 par Max Grabowski se nommait The Rapid Motor Vehicle Company avant d'être rattachée à General Motors en 1909 pour devenir General Motors Truck Company. En 1996, le nom de GMC Truck est tronqué pour devenir tout simplement GMC.

GMC est considérée comme la marque bon marché du Groupe GM sur le marché américain

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Genève 2013: Lancia Ypsilon Elefantino




Faute de nouveautés, Lancia entend en Suisse capitaliser sur sa gamme actuelle. Et pour cela décline de nombreuses séries spéciales.  C’est ainsi que la citadine Ypsilon s’expose par exemple dans sa dernière version Elefantino.

Depuis huit décennies l’éléphanteau bleu habille régulièrement une Lancia (c’est en 1953 que Gianni Lancia avait choisi cet emblème pour décorer l’écurie de course de la marque). L’Ypsilon cède de nouveau à la tentation se posant comme nouvelle version d’entrée de gamme et alternative à la version Silver.

Elle sera déclinée à travers plusieurs livrées de carrosseries (blanc neige, beige sable, gris pierre) dont les inédites teintes turquoise et bi-tons turquoise et noir volcan. A noter aussi le dessin des calottes de rétros ou les poignées ton carrosserie sans évidemment oublier le  logo arrière Elefantino.

A bord, les spécificités sont discrètes pour un traitement qui offre sièges en tissu noir avec coutures turquoises ou fuchsia ou encore finition chromée sur la planche de bord. La Lancia Ypsilon Elefantino sera commercialisée à partir du deuxième trimestre de l’année sans indications tarifaires pour l’heure.

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Genève 2013 : Exagon Furtive e-GT


En un peu plus de 2 ans, Exagon Motors est passé d’OVNI de salon à proposition concrète et crédible. La supercar électrique française s’expose à Genève pour ce qui devrait être l’un des derniers salons avant ses premières livraisons toujours prévues pour le deuxième semestre de cette année.

Après tout, puisque Fisker, mais surtout Tesla ont réussi à partir d’une feuille blanche pour arriver au succès (techniques du moins) que sont les Tesla Roadster, Tesla X ou Fisker Karma, pourquoi un nouveau constructeur français ne le pourrait-il pas ? Développant 402 chevaux grâce à deux moteurs électriques Siemens, cette Furtive e-GT est capable de performances de premier plan. 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, 250 km/h en pointe (limitée), la Furtive e-GT pousse fort.

Coté autonomie, Exagon revendique 310 km en cycle NEDC ou 287 km selon l’EUDC (autoroute). La batterie Saft accepte les recharges sous forte puissance et 32 minutes suffisent à avoir 80% de la charge (pour peu que l’on dispose d’une borne de forte puissance sous la main). Son châssis et sa carrosserie carbone, ainsi que ses dessous de sportive ont été éprouvés et approuvés sur différents circuits. Alors ? Tentés de passer commande ? Comptez 400 000 euros environ pour la douloureuse.
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Renault Clio Vs Toyota Yaris



La France raffole des petites voitures polyvalentes. Depuis le lancement de la 2CV en 1948, ce type d’automobile est aussi populaire en ville qu’à la campagne. Chez nous, les petites voitures doivent assurer le service quotidien mais aussi se prêter à l’exercice du départ en vacances ou même de la virée chez Ikea. En somme, ce sont des bonnes à tout faire qui continuent à représenter dans notre pays la catégorie de voiture la plus vendue du marché.

C’est sans doute pourquoi les petites voitures françaises ont été les parmi les premières à offrir des capacités routières convenables et à se doter de motorisations Diesel. La Peugeot 205 a ouvert le bal en septembre 1983, bientôt suivie par la Citroën Visa Diesel (mars 84) puis par la Renault Supercinq GTD. Hormis Fiat et Ford, les constructeurs étrangers ont tardé à se convertir au moteur à combustion spontanée. Si la Fiat Uno a reçu le sien dès juin 1983, la Volkswagen Polo a attendu 1986 et l’Opel Corsa 1987 pour inaugurer les leurs. Et ces dernières ont dû patienter encore plus d’une décennie avant d’hériter de trains roulants décents. 


Depuis, la formule n’a jamais cessé de remporter le succès, à tel point que pratiquement tous les constructeurs généralistes proposent des citadines Diesel. Même Toyota continue à s’y plier, alors qu’il compte dans sa gamme un modèle hybride performant (lire notre essai Toyota Yaris Hybrid). Il est vrai que la Yaris revendique des gènes français : elle a été dessinée dans le centre design de Toyota à Sophia Antipolis et est intégralement fabriquée dans l’usine de Valenciennes, qui exportera même à partir de l’année prochaine les modèles destinés aux Etats-Unis. Un exemple de "made in France" qui n’est pas suivi par Renault : la toute nouvelle Clio est fabriquée en Turquie à Bursa aussi bien qu’en France à Flins.

La Yaris tout comme la Clio sont des voitures très récentes : la Yaris fête à peine son premier anniversaire, alors que la Clio vient tout juste d’être lancée. Il s’agit donc de citadines particulièrement modernes, même si leur philosophie n’est pas tout à fait identique. La Clio est en effet l’une des plus imposantes du segment avec 4,06 m de long, soit précisément 18 cm de plus que les 3,88 m de la Toyota. A ce niveau de gamme, l’écart est énorme. Ces centimètres profitent au style de la Renault, nettement plus flamboyant. Laurens Van den Acker, le patron du style Renault a réussi son coup. La Yaris affiche pour sa part un style plus conventionnel même s'il ne s'agit pas de la plus ennuyeuse des Toyota.


Malheureusement, les lignes flatteuses de la Française se paient au prix fort en matière d’habitabilité. Malgré son gabarit généreux, la Clio offre à peine plus d’espace à bord que la Toyota. A l’arrière, les passagers sont un peu mieux assis mais ne profitent pas d’un rayon aux genoux ou d’une garde au toit supérieurs. Un comble ! Même constat pour le coffre : avec  286 litres, celui de la Yaris ne rend que 10 litres à celui de la Clio. Vous l’aurez compris, la Yaris inflige à la Renault une sévère punition en ce qui concerne le rapport encombrement habitabilité.

La différence de style est également perceptible dans l’habitacle. La Clio affiche une présentation beaucoup plus gaie. Gare toutefois au choix des couleurs : notre modèle gris à décoration rouge avec insert chromé sur le volant enfreignait résolument les règles du bon goût. La finition apparaît moyenne dans les deux cas. Si la Clio offre quelques matériaux plus valorisants sur la planche de bord, elle trahit quelques sérieuses économies de réalisation. Les plastiques de contre-porte indigents, les ajustages moyens tranchent avec le sérieux de sa devancière. La Toyota fait appel à des matériaux plus homogènes mais pas vraiment plus flatteurs. Et là aussi certains ajustages laissent à désirer. Nos deux rivales paient ici le prix de la course à la légèreté.


Du côté des moteurs, la Renault profite du savoir-faire de son constructeur en matière de Diesel. Le 1.5 dCi se montre en effet nettement plus agréable à l’usage que le D-4D Toyota. Très civil à bas régime, il délivre ses 90 ch et 220 Nm avec douceur, alors que le moteur japonais, fort lui aussi de 90 ch et 205 Nm s’avère moins coupleux à bas régime et plus brutal à partir de 2.000 tours. Il apparaît également plus sonore et plus gourmand. Sur un parcours mixte de 500 km, sans activer le mode Eco, nous avons relevé une moyenne de 5,2 litres aux 100 km sur la Clio, dont l’ordinateur de bord pêche par excès de pessimisme. La Toyota Yaris apparaît plus gourmande et réclame presque un litre de plus dans des conditions de roulage équivalentes. Un écart en partie dû à l’absence de système d’arrêt démarrage, lequel se montre particulièrement véloce et discret sur la Clio. Par ailleurs, la française affiche 1071 kg sur la balance contre 1.140 Kg pour la Toyota.

En ville, la Yaris domine sa rivale. Elle se révèle facile à garer et  manœuvrer grâce à son gabarit réduit, sa meilleure visibilité périphérique, sa caméra de recul disponible dès le troisième niveau de finition et son rayon de braquage inférieur : 4,7 m contre 5,5 m pour la Clio. Toutefois, la Clio se montre un peu mieux protégée contre les accrocs éventuels grâce à ses larges protections latérales.


Sur la route, la Renault prend l’avantage. A la fois rigoureuse et bien amortie, elle offre un confort de suspension supérieur à celui de la Yaris au dessus de 50 km/h. Celle-ci se révèle cependant plus moelleuse à basse vitesse : là encore, la ville est son terrain de prédilection. Plus précise, la direction de la Clio inspire confiance : elle ne donne pas le sentiment d’être au volant d’une "petite" voiture.   

La Renault Clio est proposée au tarif de 19.900 € dans notre finition Dynamique, à comparer aux 18.950 € de notre Yaris Lounge. La Clio compense cependant son prix supérieur par un équipement de série plus généreux. Elle offre en effet d’office le toit panoramique, le GPS avec cartographie France, le Stop Start et le régulateur de vitesse. La Yaris ne dispose pas de régulateur de vitesse avec le moteur Diesel, même en option. Une lacune incompréhensible. Face à la Clio, elle ne peut faire valoir que sa caméra de recul qui n’est proposée chez Renault qu’avec l’option R-Link, laquelle n’est pas encore disponible en concession.  
  
La Renault Clio et la Toyota Yaris répondent toutes deux à un usage un peu différent. Mieux adaptée à la ville grâce à son format plus raisonnable et son rayon de braquage plus élevé, la Yaris s’affiche comme une véritable citadine. Elle démontre également que Toyota ne maîtrise pas aussi bien la motorisation Diesel que l’hybride. Grâce à son comportement routier plus rigoureux, son plus grand confort de suspension, sa sobriété et son équipement plus moderne, la Renault se montre plus polyvalente malgré son habitabilité décevante. L'honneur des citadines "à la française" est sauf !

En résumé
Renault Clio dCi 90 ch Dynamique
19.900 € Bonus 2013 : 550 € 
Les plus
Style valorisant
Comportement routier
Moteur docile
Equipement complet

Les moins
Détails de finition
Rapport encombrement habitabilité
Toyota Yaris D4-D Lounge
18.950 € Bonus 2013 : 200 €
Les plus
Rapport encombrement habitabilité favorable
Facile à garer
Confort à basse vitesse

Les moins
Moteur brutal
Consommation relativement élevée
Pas de régulateur de vitesse, même en option
» Confort
4/5
» Prix / Equipements
4/5
» Performances
3/5
» Consommation
5/5
» CO2
5/5
» Confort
4/5
» Prix / Equipements
4/5
» Performances
3/5
» Consommation
3/5
» CO2
4/5
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Kia Cee’d GT et ProCee’d GT




Jusqu’à présent, quand on pensait voiture coréenne, on ne pensait pas vraiment sportive mais on sentait bien que les constructeurs y songeaient, et dans le cas de Hyundai s’y sont même mis. C’est le tour de Kia avec une déclinaison GT qui arrive simultanément pour la Cee’d et la Procee’d. 


Les codes du genre y sont : suspension surbaissée, grandes roues, éléments aérodynamiques avec rappels de couleur vive, sièges Recaro enveloppants et alcantara… On ne saurait s’y tromper, même en regard du concept Provo beaucoup plus teigneux exposé à Genève avec les deux nouvelles arrivées. La mécanique est un 1,6l turbo de 204 chevaux et 265 Nm de couple maxi couplé à une boîte manuelle pour les deux autos, qui en dehors de leur carrosserie partagent à peu près tout le reste. Les performance annoncées sont 7,7 secondes de 0 à 100 km/h et 230 km/h en pointe.


La production démarre en mai, et les 500 premiers exemplaires de la Procee’d feront l’objet, un peu comme l’Alfa Romeo 4C, d’une édition spéciale « 1st edition ». On y reviendra dans quelques semaines.
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